Le Château de Maulévrier à Melay

Ce qui est tout près, on ne le voit pas toujours...C'est Jean Claude Ducarre, le maire du village qui lors d'une tournée de découverte de sa commune, m'a conduit jusqu'à cette merveille... le château de Maulévrier !


chateau de Maulévrier, à Melay   chateau de Maulévrier, à Melay

Il domine la petite vallée du Corillier, qui est plus un ruisseau qu'une rivière, venant joindre ses eaux à celles de la Loire, sur sa rive gauche... Nous sommes à 2km du bourg, au Sud-sud ouest, et la première vue de cet ensemble nous montre les restes des remparts. Il suffit de s'approcher pour en découvrir l'histoire, au moins sur le plan géologique... calcaire à entroques - la belle pierre jaune du Brionnais - briques, galets de loire...
Le chateau lui-même, reconstruit à la fin du 16° siècle est classé, au moins en partie, et ne se visite pas, étant propriété privée. On peut cependant l'admirer tout à loisir...

chateau de Maulévrier, à Melay  
Cette photo aérienne, empruntée au Journal de la Sâone et Loire nous le présente avec ce qui reste de ses fossés et , en arrière à gauche, les communs, appartenant à un autre propriétaire, merveilleusement restaurés .

chateau de Maulévrier, à Melay   chateau de Maulévrier, à Melay

chateau de Maulévrier, à Melay
Les communs

chateau de Maulévrier, à Melay    chateau de Maulévrier, à Melay

Tout comme le château, les batiments annexes sont entièrement construits en brique tout à fait locale, puisque nous sommes à quelques centaines de mètres des anciennes carrières d'argile qui furent exploitées pendant des siècles, et ont été transformées récemment en un terrain de loisirs par la Municipalité de Melay.
La variété des couleurs de la brique en montre bien l'ancienneté : la cuisson au bois ne permettait pas, sur des masses aussi importantes que celles de chaque fournée, d'avoir une parfaite homogénéité de conditions, si bien que les couleurs, au défournement, allaient du beige le plus clair, au rouge le plus vif, voire, au noir le plus profond lorsque les oxydes de fer contenus dans l'argile, étaient réduits par la fumée.
Les linteaux et entourages des ouvertures, les angles des pignons, étaient comme partout dans la région, en calcaire de Charlieu, d'où ce camaïeux de couleurs du plus bel effet.

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