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de gueule au renard montant d'or"
Guillermus de Monte Reynardi
domicellus est cité en 1343 (A.D.L série E, liasse 1)
I - Jehan de Montregnard
épouse Héline ou Héléonore de Trézettes en 1381 (Bourg de Thizy-La Gresle).
1380, Edouard II de Beaujeu, seigneur de Perreux, lui cède diverses rentes sur Nandax et Aiguilly et le monopole des droits sur les gués et ports entre Aiguilly et Pouilly (Port Neuf). L'acte est passé à Pouilly le Château en 1380. 1385 Date de construction du château.
II -Son fils Guillaume de Montregnard
VI - Guillaume de Montrenard
seigneur de Montrenard.Foi et hommage les 10 février et 8 juillet 1539.
VII
Louis de Montrenard est le dernier seigneur du nom à posséder Montrenard.
Aveu le 3 avril 1549 par lui-même, mais le fief est ruiné la même année et vendu par décret.
Montrenard aux d'Albon.
1549, Jacques d'Albon écuyer, seigneur de Saint André, maréchal de France, devient seigneur de Montrenard. 1557, Jacques d' Albon règle la dot de Marguerite de Montrenard sur la vente de la seigneurie, ce que reconnait son mari Pierre de Vauzelles le 25 mai 1557
Montrenard
aux d'Apchon.
Gilbert d' Apchon est seigneur de Montrenard, il est le fils de Arthaud d'Apchon mort en 1562 et de Marguerite d'Albon, mariage en 1519, fille de Jacques d'Albon. 1569, Vente par Françoise de Fresnay autorisée par son mari Gilbert d'Apchon chevalier de l'Ordre du Roi, chambellan du duc de Lorraine, seigneur de Saint Denis de Montrenard et de La Place, de bois situés sur La Gresle. B.M de Lyon fonds Morin-Pons latin parchemin. 1574 Antoine de Montrenard est négociateur pour Gilbert d' Apchon pour des ventes situées sur La Gresle, acquisitions faites par Philiberte Gayant veuve de Jean Tricaud en son vivant seigneur de La Gresle. BML Morin Pons. 1586, lettres de chancellerie pour Gilbert d'Apchon seigneur de Montrenard, le 17 juin 1586 B.M. Roanne fonds Saint André liasse 4, p. 124.
1586, Procèdure pour Henri d'Apchon seigneur de Saint André, contre Jacques et Gilbert d' Apchon seigneur de Saint Germain et de Montrenard. 1586 B.M. Roanne fonds Saint André liasse 5, p. 163-164.
Montrenard aux Crémeaux
1588, Claude de Crémeaux est seigneur de Montrenard, de La Garde, Charnay, Saint Séran et Thizy, il est maréchal de camp, gouverneur de Bellegarde et Verdun. Son épouse est Jeanne de Sainte Colombe de l' Aubespin.
A la maison d' Apchon
1594-1601. Le fief de Montrenard est à nouveau à Philippe d' Apchon, chevalier des ordres du roi, il en donne le dénombrement le 26 avril 1601.
Aux Rébé de Thizyvers 1604. +
Jacques Chevalier
écuyer, conseiller, secrétaire du roi en est propriétaire au début du XVII ème
siècle.
Jean-Marie Michon de la Farge
acquiert enfin la terre de Montrenard qu'il réunit à la seigneurerie de
Vougy, érigée en comté en 1766, les Michon de Vougy la conserveront jusqu'à la Révolution.
DESCRIPTION SOMMAIRE du CHÂTEAU de MONTRENARD
Le château de Montrenard est un quadrilatère d'un imposant volume, bâti en terrain plat dans les premières années 1380. Ses "équarris" et alignements sont parfaits. Après plus de six siècles d'existence, sa conservation extérieure est remarquable. On pénétrait à l'intérieur par une seule entrée d'une largeur tout juste suffisante pour un cavalier, précédée jadis d'un pont-levis et fermée par une porte ogivale placée au fond d'un passage long de trois mètres.
Un double mâchicoulis avec deux archères en croix pattées la surplombe. N.B. Le cadastre des années 1830 montre une seconde entrée, actuellement utilisée pour l'accès d'engins agricoles, parqués dans la cour centrale.
Le château était totalement ceint d'une large douve, toujours en eau. Le fossé n'a été comblé que devant et entre les deux portes. Puissante tour carrée, le donjon est dressé à l'angle sud-ouest. Il comprenait un rez-de-chaussée et trois étages. Chacun de ces niveaux n'avait qu'une salle éclairée d'une ou deux baies étroites garnies de bancs de pierre latéraux.
Au 1er
étage, face ouest, se trouve une vaste cheminée datant de la Renaissance.
Au 2ème, est conservée la cheminée primitive (XIVème siècle) dont le manteau est constitué d'une simple dalle monolithique de deux mètres de longueur reposant sur deux corbeaux massifs.
N.B. Le testament de Gabrielle de Saint Marcel, épouse de Gaspard de Montrenard, a été rédigé "au château de Montrenard, en la chambre basse, auprès de la cuisine, en laquelle la dicte damoyzelle estoit malade,
le 15 avril 1506".
Il y est également fait état d'une demoiselle de chambre, de quatre chambrières et de deux serviteurs dont un cuisinier, ce qui laisse entrevoir une présence humaine non négligeable au sein du château.
Les logis et bâtiments étaient adossés aux quatre murs et disposés autour de la cour intérieure. Ces constructions ont été détruites. Aucun plan n'a été retrouvé.
Au bas de l'aile sud, le corps de logis a été remplacé par une habitation beaucoup plus récente où logeait le fermier il y a encore quelques années. Le système de défense s'appuyait sur le chemin de ronde ménagé sur le haut des courtines, pourvu d'embrasures et de meurtrières. Les trois angles hors donjon sont armés d'échauguettes semi-circulaires, traversées par ce chemin de ronde.
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