Le musée de tissage de Chauffailles

Le Musée de la soierie de Charlieu et celui-ci sont tout à fait complémentaires, celui de Chaufailles étant moins bien équipé en métiers à tisser, mais beaucoup plus complet en ce qui concerne la préparation du tissage. Avant la disparition de la canette dans les métiers modernes, la préparation de celle-ci a donné naissance à une foule de dispositifs tous plus ingénieux les uns que les autres, le but étant toujours d'obtenir un maximum d'efficacité pour un minimum d'effort.

Un détail amusant : nous avons vu que c'est un industriel lyonnais, Barthélémy Roux qui, en 1827, avait "délocalisé" sa production de tissage de soie à Charlieu et aux environs, pour s'affranchir d'une main d'oeuvre devenue par trop exigente. Ici, à Chaffailles, c'est le curé qui, en 1842 a organisé l'implantation de métiers à tisser, bien sûr venant des usines de Lyon, afin de procurer à ses ouailles un petit revenu supplémentaire, autrement dit, ça partait d'une très bonne intention, non ? Mais n'est-il pas drôle de constater qu'intérêts charitables et intérêts industriels convergeaient de manière étonnante ! Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres...

musée Chauffailles musée Chauffailles

A gauche, machine primitive : une canette à la fois à partir d'une bobine. A droite, un mécanisme astucieux permet de maintenir active la rotation de la canette

musée Chauffailles

Plus récente, cette machine électrique, charge elle-même les canettes vides, et stocke les pleines...

musée Chauffailles

Ce proverbe local sent bon une logique toute régionale...

Informations pratiques sur ce musée.

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