lundi 26 mai
Iguerande, c'est juste à côté, sur l'autre rive de la Loire, à une dizaine de minutes de Melay. C'est de là que part la voie verte vers le Nord, jusqu'à Montceau l'Etoile, qui emprunte l'ancienne ligne de chemin de fer.
Le village est en bordure du fleuve, et l'église romane, tout en haut de ce promontroire duquel on devait bien voir arriver l'envahisseur, et contrôler la circulation sur la Loire à une époque ou bien que fleuve sauvage, il était plus facile de circuler en barque que par des chemins fort peu entretenus...
Juste à côté de l'église, un passionné, Louis Chandon, a créé un musée merveilleux, où il montre à voir un passé presque récent, disons le 19° siècle et la moitié du 20°, démarche essentielle pour nous montrer d'où l'on vient, ce que l'on doit à ce passé, sans nostalgie, ni passéisme, une sorte de photographie prise sur le chemin de la vie...
J'ai eu la chance pour cette visite, d'être guidé par lui, et c'est un vrai plaisir d'être témoin de la vivacité, de l'enthousiasme de cet octogénaire, et j'y ajouterai un talent certain en terme de muséologie...Chaque centre d'intérêt est montré en une scène reconstituée où tout est minutieusement pensé : disposition, éclairage, porte entrouverte, succession de ces scènes sur trois niveaux...A voir absolument !
La vigne a presque disparu des côteaux de cette partie de la Loire, alors qu'elle était omniprésente jusqu'à la catastrophe du phylloxéra...
mailto francisdumelie@peniche-week-end.com
Quelques extraits de presse au sujet de ce musée.
dimanche 25 mai
Aujourd'hui,
jour d'élections européennes,Melay est un port
international, disons européen pour être plus
modeste : deux bateaux Français, deux Anglais, et
un Hollandais...
Le port de Roanne se vide, et tous ces hivernants
repartent en vadrouille sur nos belles voies fluviales...
vendredi 23 mai
jeudi 22 mai : Le Musée charolais du machinisme agricole
Situé à Neuvy Grandchamp, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Melay, c'est bien plus qu'un musée, puisque l'association qui l'anime, Le Chaudron, n'hésite pas à se déplacer avec ses grosses machines dans des manifestations parfois lointaines, pour les faire fonctionner devant un public toujours passionné... Le Chaudron organise le dernier week end de juin un "festi'vapeur" savoureux...voyez sur le site
Une partie seulement des collections est visible dans ce grand hangar, où se cotoient de vieilles machines agricoles, mais aussi des collections d'outils, et d'une foule d'objets quotidiens de la vie paysanne du passé.
J'ai été particulièrement impressionné par l'énorme machine à vapeur, comme neuve, qui soupirait à l'entrée, quand je suis arrivé, l'animateur du musée étant entrain de pister une petite fuite de vapeur...
Tout est lubrifié, astiqué, entretenu avec amour et compétence, et la mise en scène ci-dessous montre bien dans quel type de situation, ces vestiges d'un passé pas si lointain que ça peuvent être découverts...
dimanche 18 mai : la nuit des Musées
A l'intérieur d'un réseau de lamelles de laiton dont la fabrication demande une adresse et une minutie extrêmes, on dépose à l'aide de pochoirs des argiles de couleurs différentes sur une épaisseur de plusieurs millimètres qui sont ensuite pressées, compactées sous une couche d'argile plus grossière, le décor étant pour ainsi dire constitué dans la masse sans le moindre risque d'effacement, dont on a le témoignage avec la grande fresque qui a passé plus d'un siècle en plein air à Marseille, servant même de piste de danse !
Cette rosace, composée de 700 carreaux a obtenu le Premier prix à l'exposition universelle de 1889, et la seconde, que l'on voit au dessus des personnages de l'image de gauche, de 122 m², fut "hors concours" à l'exposition universelle de Paris en 1900. Pour découvrir la suite de l'histoire de cette entreprise, allez vite visiter ce superbe musée ! |
pour vos remarques, vos réactions.
samedi 17 mai : La Pacaudière
Bien que nous soyons en Pays Roannais, les briques émaillées de cette superbe échauguette en encorbellement sont bien dans la tradition bourguignonne...
L’Hôtel de Notre Dame est juste en face du Petit Louvre. Il fut bâti vers le XVI siècle à peu près à la même époque ou peu de temps après le Petit Louvre. Il a accueilli des personnages tels que le duc de condé qui dîne le 23 mars 1623, le voyageur Abraham Golnitz en 1630. Cet hôtel paraît avoir joui d’une certaine renommée gastronomique.
Ca a quand même une autre allure qu'une gare de péage sur une autoroute, non ?
Toute la production littéraire de Gabriel Chevallier est présentée dans ses différentes éditions, dont le somptueux volume de "Clochemerle" illustré par Dubout
Le musée donne aussi à voir les nombreuses illustrations de l'auteur qui, on l'oublie souvent, était un excellent dessinateur.
lundi 12 mai
Le musée de tissage de Chauffailles
Encore du tissage, me direz-vous . En effet, il y a une semaine, je vous trainais dans celui de Charlieu...Ils sont tout à fait complémentaires, celui de Chaufailles étant moins bien équipé en métiers à tisser, mais beaucoup plus complet en ce qui concerne la préparation du tissage. Avant la disparition de la canette dans les métiers modernes, la préparation de celle-ci a donné naissance à une foule de dispositifs tous plus ingénieux les uns que les autres, le but étant toujours d'obtenir un maximum d'efficacité pour un minimum d'effort.
Un détail amusant : nous avons vu que c'est un industriel lyonnais, Barthélémy Roux qui, en 1827, avait "délocalisé" sa production de tissage de soie à Charlieu et aux environs, pour s'affranchir d'une main d'oeuvre devenue par trop exigente. Ici, à Chaffailles, c'est le curé qui, en 1842 a organisé l'implantation de métiers à tisser, bien sûr venant des usines de Lyon, afin de procurer à ses ouailles un petit revenu supplémentaire, autrement dit, ça partait d'une très bonne intention, non ? Mais n'est-il pas drôle de constater qu'intérêts charitables et intérêts industriels convergeaient de manière étonnante ! Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres...
A gauche, machine primitive : une canette à la fois à partir d'une bobine. A droite, un mécanisme astucieux permet de maintenir active la rotation de la canette
Plus récente, cette machine électrique, charge elle-même les canettes vides, et stocke les pleines...
Ce proverbe local sent bon une logique toute régionale...
Informations pratiques sur ce musée
lundi 11 mai
Nos cigognes du 13 mars ont deux petits !
Ils ne dépassent pas encore beaucoup du nid, mais cependant on voit bien qu'ils sont là !
jeudi 8 mai
Attention, peut être, mais moi, ces grosses bêtes, je les aime... Et ici, à Melay, je suis servi... Oui, je sais, je vous les ai déjà montrées, mais les voilà plus propres qu'il y a quelques semaines : l'herbe a poussé, elles en mangent, dorment dessus, et peu à peu, leurs bottes hivernales disparaissent, même si les genoux sont encore un peu sales... Ca donne tout de même envie de les caresser, non ? Et leurs bons gros yeux myopes qui vous regardent pleins d'étonnement ...
Les charolaises dominent, c'est sûr, mais voilà aussi, tout près de la péniche d'autres belles bêtes, un peu plus grandes que les charollaises. Leur présence ici est-elle prémonitoire de la fusion de la Bourgogne avec la Franche Comté ?
Pour anecdote, les vaches du pays de Montbéliard, connues aujourd’hui sous le vocable de « Montbéliardes », ne se dénommaient pas ainsi avant la guerre franco-prussienne (1870). Au départ, elles s’appelaient « l’Alsacienne ». Lorsque l’Alsace fut annexée, les éleveurs renoncèrent à cette appellation. Porter le nom d’une province saisie par l’Allemagne n’était pas digne, mais surtout, on ne pouvait plus les vendre sur le marché français. Les Mennonites du pays, les descendants des premiers éleveurs, se sont rappelés que leurs ancêtres avaient été bien accueillis par le prince de Montbéliard (s'agissant de Léopold-Eberhard de Wurtemberg). C’est ainsi que les vaches prirent le nom de « Montbéliardes »
Ces vaches sont appréciées pour leurs qualités d'élevage : fertilité, longévité, capacité à valoriser des fourrages grossiers et résistance aux maladies (particulièrement aux mammites). Vaches de montagne, elles supportent bien le plein air intégral en alpage et sont de bonnes marcheuses. Leurs onglons durs leur permettent de supporter la stabulation sur aire bétonnée en élevage intensif. C'est donc une race universelle. (source texte : wikipedia)
Mais ici, en Brionnais, pas de béton, elles foulent la bonne herbe !
mercredi 7 mai 20 h 12
Il n'est pas beau, mon nouveau canal ce mercredi soir, à 20 h 12 ?
samedi 3 mai
Le Musée hospitalier de Charlieu
Herboristerie, lingerie : le chêne soigneusement ciré, le cuivre bien astiqué règnent en maîtres !
Si le chariot de service peut faire penser à un bar à roulettes, la couveuse - l'une des premières - tient plus du barbecue que de la moderne enveloppe présentée à droite... Elle a même une cheminée !
vendredi 2 mai