Le patrimoine industriel en Charolais-Brionnais

Avec plus de 70 musées, la Saône-et-Loire illustre sa grande diversité et sa richesse culturelles. Du musée de Bibracte à l’Ecomusée de la Bresse Bourguignonne en passant par le musée du vélo où les musées dédiés à Lamartine, Greuze ou Niepce, l’amateur de culture, de techniques ou de nature trouvera là un choix et une qualité remarquable dans les collections présentées. Tous les publics peuvent y être accueillis de manière personnalisée. Les enfants, en particulier, seront les bienvenus dans les "musées marrants" d’Aventure Mômes en Saône-et-Loire en passant par les huit sites et musées du Département.

Mais dans un premier temps, réduisons un peu cette diversité au seul patrimoine industriel ...

 Musée de la soierie de Charlieu

Charlieu est une petite ville magnifique, à 17 km de Melay, et vous serez tentés d'y passer plus que le temps de visiter le Musée de la soierie

C'est en 1827 qu'un soyeux lyonnais, Barthélémy Roux était las sans doute des éternels conflits avec les ouvriers tisserands de sa ville qui non contents de toucher un salaire osaient en plus exprimer
parfois brutalement l'envie de voir celui-ci grossir un peu. Il a eu l'idée, très reprise depuis, de délocaliser, et c'est ainsi qu'il a commencé à installer des métiers à tisser la soie à domicile

à Charlieu et dans ses environs, St Bonnet de Cray et bien d'autres villages, et chacun sait qu'au 19° siècle et même bien avant,

la paysannerie a toujours apprécié de pouvoir faire quelques sous par une activité à domicile... C'est ainsi que se sont développées la plupart des régions de tissage,
comme le pays voisin de Sedan dans les Ardennes, mais aussi la passementerie autour de St Etienne et bien d'autres exemples partout en France.
Jusque dans les années d'après guerre, le bruit des métiers à tisser scandait la vie de Charlieu. En 1880, fonctionnaient 10 000 métiers à bras dans la région !
 
Le Musée nous propose entre autres vestiges de cette activité, plusieurs métiers de diverses époques.

métier entièrement manuel à gauche, électrique à droite, bruyant, mais productif

Métier jacquart à gauche, capable de tisser des motifs très complexes, métier moderne, qui voit la disparition de la canette, à droite,
remplacée par une avancée continue du fil de trame, poussé par un jet d'air...
Le grand intérêt de la visite est de voir ces différents types de métiers fonctionner devant nous, et l'accueil, la qualité de la visite guidée donnent envie d'y revenir...
Le Musée est ouvert de mars à mi-juin et de mi-septembre à décembre de 14h à 18h (fermé le lundi)
Pendant la période estivale, il ouvre de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h (fermé le lundi)
Vous profiterez jusqu'en fin 2014 de l'exposition "de pourpre et d'or, songe textile" qui vous présente une sélection de vêtement lithurgiques
ne brillant pas par leur modestie ainsi que des créations contemporaines.

 Le musée de tissage de Chauffailles

Encore du tissage, me direz-vous . En effet, il y a une semaine, je vous trainais dans celui de Charlieu...Ils sont tout à fait complémentaires, celui de Chaufailles étant moins bien équipé en métiers à tisser, mais beaucoup plus complet en ce qui concerne la préparation du tissage. Avant la disparition de la canette dans les métiers modernes, la préparation de celle-ci a donné naissance à une foule de dispositifs tous plus ingénieux les uns que les autres, le but étant toujours d'obtenir un maximum d'efficacité pour un minimum d'effort.

Un détail amusant : nous avons vu que c'est un industriel lyonnais, Barthélémy Roux qui, en 1827, avait "délocalisé" sa production de tissage de soie à Charlieu et aux environs, pour s'affranchir d'une main d'oeuvre devenue par trop exigente. Ici, à Chaffailles, c'est le curé qui, en 1842 a organisé l'implantation de métiers à tisser, bien sûr venant des usines de Lyon, afin de procurer à ses ouailles un petit revenu supplémentaire, autrement dit, ça partait d'une très bonne intention, non ? Mais n'est-il pas drôle de constater qu'intérêts charitables et intérêts industriels convergeaient de manière étonnante ! Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres...

A gauche, machine primitive : une canette à la fois à partir d'une bobine. A droite, un mécanisme astucieux permet de maintenir active la rotation de la canette

Plus récente, cette machine électrique, charge elle-même les canettes vides, et stocke les pleines...

Ce proverbe local sent bon une logique toute régionale...

Informations pratiques sur ce musée.

Musée Paul Charnoz : 

A Paray-le-Monial était implantée depuis 1877 une fabrique de carreaux de grès céramique fondée par Paul Charnoz. Ce carreau appelé aussi « carreau-mosaïque » connut un grand succès.

En 1994, un groupe d’anciens salariés de cette usine décide de créer le Musée Paul Charnoz.

Musée Paul Charnoz à Paray le Monial

Lors de la nuit des Musées, avec le soleil couchant, j'ai fait un saut à Paray le Monial que je n'avais fait que traverser lors de mon voyage entre Champagne et Melay, et bien sûr, j'étais passé à la barre de ma péniche, devant les restes des anciennes faienceries, installées au mieux entre le canal du centre par lequel arrivait le charbon de Blanzy, au XIX° siècle, et la voie ferrée, canal et rail se partageant la distribution des produits finis.
La carrière céramique de Paray le Monial est ancienne, la région étant riche en bonnes argiles, mais c'est en 1877 que Paul Charnoz, ingénieur chimiste et céramiste chevronné fonde sur cet emplacement idéal, entre canal et voie ferrée, une usine de carrelages. Il était le fils de Jules Charnoz qui a dirigé l'usine Boch de Dresde, donc déjà plongé dans le milieu céramique.
Sans déposer le moindre brevet - c'est parfois le moyen le plus sûr d'être copié - il met au point un procédé de fabrication de carreaux de sol décorés qui va connaître un succès considérable.

A l'intérieur d'un réseau de lamelles de laiton dont la fabrication demande une adresse et une minutie extrêmes, on dépose à l'aide de pochoirs des argiles de couleurs différentes sur une épaisseur de plusieurs millimètres qui sont ensuite pressées, compactées sous une couche d'argile plus grossière, le décor étant pour ainsi dire constitué dans la masse sans le moindre risque d'effacement, dont on a le témoignage avec la grande fresque qui a passé plus d'un siècle en plein air à Marseille, servant même de piste de danse !

Cette rosace, composée de 700 carreaux a obtenu le Premier prix à l'exposition universelle de 1889, et la seconde, que l'on voit au dessus des personnages de l'image de gauche, de 122 m², fut "hors concours" à l'exposition universelle de Paris en 1900.

Pour découvrir la suite de l'histoire de cette entreprise, allez vite visiter ce superbe musée !

Maison de la Mosaïque contemporaine à Paray le Monial

Céramique de Digoin

Le Musée de la céramique de Digoin




Situé au-dessus de la Loire, à quelques pas du superbe pont canal, prévoyez du temps à y passer, le nombre de pièces à y voir est tout simplement impressionnant !
Le Musée aligne ses salles sur trois niveaux.

 

Les récentes fouilles d'Autun ont permis de découvrir des ateliers des 2° et 3° siècles de notre ère, tout spécialement les restes de l'atelier du célèbre potier Eduens, Pistillus qui fabriquait de ravissantes figurines de terre cuite, tandis que nombre de ses collègues produisaient à cette époques de très grandes quantités de Sigillée, dont ces vitrines nous donnent à voir de nombreux exemples, ainsi que quelques moules permettant leur façonnage.

C'est juste après la guerre de 1870, qui a entraîné la confisquation de  l'usine céramique de Sarreguemines avec l'Alsace et la Lorraine,  que la manufacture de Digoin fut créée, mais avant, la bonne argile de cette région, permettant d'obtenir une pâte dense et homogène a été exploitée en particulier par Pérouse qui en 1776 transferra sa fabrique des Pys à Digoin.



Il s'agissait d'une production manuelle, façonnage et décor, qui sera suivie, lors de la création de l'usine de 1872, d'une unité dont l'industrialisation permettra de fabriquer des quantités énormes de vaisselle.
L'usine a compté jusqu'à 1000 employés, qui produisaient 10 000 tonnes de vaisselle par an !

 musée de Digoin, francis Dumelié  

Les quantités produites ont entrainé la création de décors que l'on qualifiait de "mécaniques" dont nous avons de bons exemples ci-dessus : ils sont réalisés à la main, mais avec une division du travail extrême : chaque ouvrière ne pose qu'une seule couleur, ce qui, pour le décor ci-dessus, suppose 4 employées, plus deux plus qualifiées que les premières, qui réalisent les tiges, d'une finesse extrême, et la meilleure des deux fait le filet.
On a peine à imaginer ce que devait être une journée de travail pour ces artistes, loin d'être reconnues comme telles !

Dès que la technique permit la réalisation de décors en décalcomanies, seules les fileuses eurent encore un rôle...La dégradation esthétique est évidente, surtout lorsque l'usine ajoute à ses gammes des pièces dites humoristiques...

  Décors posés par décalcomanies

   

Vaisselle humoristique...

Mais Digoin produit aussi des pièces techniques

    

Digoin produit aussi de la céramique sanitaire. C' est d'ailleurs la seule production encore "vivante", la dernière entreprise de vaisselle venant de fermer ses portes le 23 mai 2014.
Suite à une liquidation judiciaire en 2002, Monsieur André Buisson, l'ancien dirigeant, avait tenté de sauver quelques emplois en recréant une nouvelle structure qui n'aura survécu qu'une douzaine d'années...




Faiences de Charolles :

La production contemporaine

Musée du Prieuré

Poteries Emile Henry

Poteries culinaires Emile Henry à Marcigny


 la briqueterie de Ciry le Noble

Entre Montceau les Mines et Digoin j'ai découvert cette grande briqueterie lors de mon voyage  depuis la Champagne, et suis passé devant le 2 janvier de cette année.

Sur cette portion,  le canal du Centre a connu une grande concentration d'activités céramiques au cours du XIX° siècle, la plupart disparues  depuis les années soixante.



C'est ainsi qu'elle m'est apparue depuis la péniche, alors que je naviguais sur le canal du Centre en direction de Digoin.

C'est la Communauté urbaine Creusot Montceau qui est à l'origine de la sauvegarde et de la mise en valeur de ce patrimoine industriel remarquable...Une chance inouïe a fait que la dernière descendante des propriétaires de l'usine a cru jusqu'au bout à la possibilité que l'activité redémarre un jour, et a veillé jusqu'à son décès à ce que rien ne soit ni vandalisé, ni liquidé comme ça a été le cas en tellement d'endroits en France, des hauts fourneaux de la Vallée de la Chiers, en Lorraine, à la briqueterie de Champigny en Champagne et en d'innombrables lieux où un patrimoine industriel irremplaçable a été rasé au bulldozer...
Crée en 1893, l'usine a fonctionné jusqu'en 1967, produisant des briques, des tuiles, des carreaux, et quantité de produits destinés à l'industrie chimique, utilisant les propriétés exceptionnelles des argiles locales grésées à haute température.



   

Un parcours balisé permet de suivre toutes les étapes de la fabrication. Sur le plan muséologique, c'est remarquable  de clarté...


u    

La grande salle de façonnage des briques située sous les broyeurs et la chaine de préparation de la pâte. Au centre, l'extrudeuse avec le chariot recevant les briques. A droite, le monte charge élevant les tuiles
 jusqu'aux séchoirs.


 

C'est en 1930 que la briqueterie Vairet-Baudot a racheté la tuilerie Bossot de Ciry le Noble, mais c'est une production qui est restée marginale et a cessé en 1945.

On peut voir les fours en parfait état, ainsi que le premier grand four rond dont seule subsiste la paroi extérieure, les briques isolantes ayant été réutilsées pour la construction de fours plus récents.

Le Musée donne à voir également des expositions temporaires. En ce moment, trois présentations permettent d'étendre les connaissances sur l'industrie céramique de la région.



La plus importante, me semble-t-il est celle consacrée à la découverte et la fouille du dépotoir de l'entreprise Langeron, productrice de grès émaillés, implantée non loin de là à Pont-des-Vernes, sur la commune de

 Pouilloux, exposition intitulée "Trésors de dépotoir"


                                                 

Thierry Bonnot est chargé de recherche au CNRS, membre du laboratoire Genèse et Transformation des Mondes Sociaux (CNRS/EHESS, Paris). Historien de formation initiale, il a travaillé de 1994 à 2002 à l’écomusée de la Communauté Le Creusot-Montceau (Saône-et-Loire) pour lequel il a mené plusieurs enquêtes aboutissant à des publications et expositions.

Aidé par Jacques Gaudiau, collectionneur et érudit, il a entrepris la fouille et l'exploitation du dépotoir de l'entreprise, dont on voit une reconstitution partielle ci-dessus.

Un livre passionnant a été édité à cette occasion, faisant suite à une première publication sur cette entreprise.

   Trésors de dépotoir, Thierry Bonnot, Jacques Gaudiau

Beaucoup de pièces porteuses de défauts ont été ainsi découvertes, mais aussi du matériel de production  : montres fusibles, estèques de tournage, tournasins, etc... et surtout, quantité de moules en plâtres, moules de production pour le coulage, l'estampage, le calibrage et mères de moules, porteurs d'informations capitales sur le fonctionnement de l'usine.

   



Enfin, juste un mot de l'exposition "d'oeuvres" réalisées par Michel Delacroix à partir des moules du dépotoir.


         

Le titre de "bugs" va bien à ces réalisations, et je me permets de n'y voir qu'une aimable plaisanterie non dénuée de valeur technique,  plutôt qu'une "oeuvre" au sens artistique du terme...

Musée charolais du mécanisme agricole

Le Musée à Neuvy Grandchamp

Voir une vidéo sur ce Musée

Collection de plus de 400 pièces dont une série de tracteurs et machines tractées, moteurs, machines à sabots. Le thème principal est la vapeur avec routière et locomobiles vapeur. Des journées animation avec machines en fonctionnement sont organisées l’été.

Situé à Neuvy Grandchamp, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Melay, c'est bien plus qu'un musée, puisque l'association qui l'anime, Le Chaudron, n'hésite pas à se déplacer avec ses grosses machines dans des manifestations parfois lointaines, pour les faire fonctionner devant un public toujours passionné... Le Chaudron organise le dernier week end de juin un "festi'vapeur" savoureux...voyez sur le site

Une partie seulement des collections est visible dans ce grand hangar, où se cotoient de vieilles machines agricoles, mais aussi des collections d'outils, et d'une foule d'objets quotidiens de la vie paysanne du passé.

J'ai été particulièrement impressionné par l'énorme machine à vapeur, comme neuve, qui soupirait à l'entrée, quand je suis arrivé, l'animateur du musée étant entrain de pister une petite fuite de vapeur...

Tout est lubrifié, astiqué, entretenu avec amour et compétence, et la mise en scène ci-dessous montre bien dans quel type de situation, ces vestiges d'un passé pas si lointain que ça peuvent être découverts...

Machines agricoles de Puzenat à Bourbon lancy

Ce musée propose une rétrospective concernant les machines agricoles Puzenat depuis 1874. Émile Puzenat, petit forgeron à Bourbon-Lancy, a profité de la Révolution Industrielle de la fin du XIXème siècle pour développer le machinisme agricole.

 

Bourbon Expo renferme également un Musée des outils du Bois dans lequel vous pouvez découvrir différents métiers du Bois (sabotiers, menuisiers, tonneliers...) ainsiq que des centaines de rabots. Les plus anciens retrouvés datent de l'époque gallo-romaine. Mais il semblerait que cet outil soit né encore plus tôt... 

Au XIX siècle, la Révolution Industrielle a transformé l’artisanat en industrie rurale.

Émile PUZENAT, petit forgeron à Bourbon-Lancy tente alors sa chance en réalisant des appareils de culture. L’invention de la Herse en Z , en 1874, fut le point de départ d’une fulgurante ascension ...

Le Musée

L'acier inoxydable à Geugnon

Fort d’une longue tradition de forges et de fonderies de plus de trois siècles, Gueugnon s’inscrit comme première ville industrielle du territoire. De générations en générations, les Forges de Gueugnon ont su se développer et répondre aux marchés nationaux et internationaux de l’acier et de l’inox... pour rejoindre les plus grands producteurs mondiaux. Non content d’être l’un des premiers employeurs du département, le site APERAM Gueugnon a également su imposer son savoir-faire français sur la scène mondiale de l’inox…

Musée du patrimoine gueugnonnais

La Briqueterie de Ciry le Noble

Historique de l’usine céramique Vairet-Baudot

La briqueterie Vairet-Baudot est une ancienne usine de production céramique installée au cœur de ce qu’on appelait au début du XXe siècle la « Vallée de la céramique ». Les premiers bâtiments sont édifiés en 1893, les plus récents en 1920. L’entreprise, créée par Jean-Baptiste Baudot, puis dirigée à partir de 1896 par son gendre Ernest Vairet, s’est spécialisée dans la fabrication de briques de pavage et de produits anti-acides destinés à l’industrie chimique. L’usine connaît son apogée durant la Première Guerre mondiale, employant alors une centaine d’ouvriers, et ferme ses portes en 1967, date à partir de laquelle l’usine est abandonnée au vandalisme, à la rouille et à la végétation. C’est d’une épaisse friche industrielle que l’écomusée du Creusot-Montceau se porte acquéreur en 1995 avant de lancer avec l’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (A.F.P.A.) de Saône-et-Loire un chantier de restauration ambitieux qui permet aujourd’hui au public d’avoir accès à des bâtiments réhablités.

Musée implanté dans l'ancienne usine céramique Vairet-Baudot :


L'usine Van de Walle

Filatures de laine de Varennes sous Dun

La filature Plassard

Le Musée de la filature

Fours à chaux de Vendenesse les Charolles

Les fours à chaux, au nombre de quatre à l'origine, ont été construits entre 1879 et 1881 par la Compagnie des fours à chaux des Dombes (une société qui regroupe les fours de Bourg en Bresse approvisionnés par les carrières de la Ramasse et les fours à chaux de Vendenesse).

Le site historique

 Le Musée de la voiture à cheval de Marcigny
Constitué par la  famille Lacroix, il montre une collection fabuleuse de voitures attelées du XIX° siècle, dont quelques unes ont l'occasion de participer à des tournages de films ou encore de rouler pour des événements festifs.
Témoins de savoir-faire disparus, ces véhicules, comme toutes les traces du passé, donnent à penser, à rêver, de cette époque ou la production n'était qu'artisanale, donc d'une diversité extraordinaire, diversité et rareté que les spécialistes du "marketing" de nos constructeurs de voitures modernes satisfont en personnalisant à outrance les modèles de grandes séries, qualifiées pour ce faire de séries limitées...
Il faut bien sûr aller voir cette belle mise en scène...


   
La parenté de formes est évidente entre ce buggy fabriqué dans l'Ohio dans la deuxième moitié du XIX° siècle, et cette Ford T de 1922, qui fut produite à partir de 1922 à plus de 15 millions d'exemplaires !

   

Lors des premières années du XX°s, le célèbre dessinateur animalier anglais, Cecil Aldin, avait immortalisé ce carosse, le Road coach, voiture lourde de 1500 kg,

 

Cette superbe calèche parfaitement suspendue par ses huits ressorts a été fabriquée par le célèbre carrossier parisien, Muhlbacher, et a appartenu au non moins célèbre Eugène Schneider, fondateur des fonderies du Creusot qui l'utilisait encore pour transporter de la gare du chemin de fer à ses usines, ses célèbres clients venant faire quelques courses : canons, locomotives, etc..., et les augustes fesses de Nicolas II de Russie ont pu apprécier la douceur de ce siège capitonné !

          

Quelle diversité, quelle invention dans ces accessoires !