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vendredi
27 juin 2014
Vous allez dire :
"qu'est-ce qu'il nous ennuie,
celui-là, avec encore une photo de bateau"...
Il est 17 h 40. C'est un
gros, une péniche de
30 m de long qui passe sous le pont de Melay, en direction de Roanne,
et au passage, bien sûr, le capitaine, un Belge, me dit qu'il
a touché
partout... Et oui, il est bien envasé, notre canal, mais
depuis le début de cette année, c'est tout de
même le troisème gros bateau qui se risque
jusqu'ici, "d'argile et deau" en premier, puis le
"Boulari", et enfin celui-là... On attend pour
l'année prochaine, l'arrivée du Kairos,
péniche de commerce de 1949 dotée de cabines
d'hôtes itinérantes. Comme le dit René
Fessy, le Président du Liger
club de Roanne qui fait tant pour la défense de notre canal,
n'est-ce pas là la preuve par 3 de la
navigabilité du Roanne-Digoin ? Et j'oserai ajouter, avec un
peu de honte, cependant, que le Kairos
sera le quatrième des trois mousquetaires...
jeudi
26 juin 2014 : un petit retour en
arrière... juste dix ans !
Vous souvenez-vous
de l'été 2003 ? Je stationnais alors
sur la Marne, et comme partout, le soleil nous a fait un
plaisir rare : à peine couché, il se relevait
pour briller, briller, sans le moindre nuage !
Imaginez-vous
alors habiter dans une boite en tôles... C'était
mon cas... Malgré une isolation en laine de verre, mon
logement- l'ancien logement de marinier, à
l'arrière de la péniche - je vivais dans un
four...La seule solution a été de brancher la
pompe immergée dans la rivière, et d'alimenter
toute la journée un tuyau d'arrosage à
trous qui
mouillait en permanence la tôle surchauffée. Le
résultat, assez moyen, a en plus gâté
les peintures par un dépot de calcaire incroyable. Il
fallait trouver une solution !
Et
je l'ai
trouvée, naturelle et peu coûteuse :
l'installation d'un toit végétal mis en
place sur une couche plastique recouverte de quelques
centimètres de
terre fait de Crassulacées, plantes "grasses" que l'on
trouve presque partout sur les murs de cimetières, les bords
de routes, etc... En quelques semaines de vadrouilles en
Bourgogne, le long de
la Meuse, j'ai réussi à garnir les 35 m²
...
Ca
a tout
de suite eu belle allure, et très fièr, j'ai vite
écrit un
article sur la revue Fluvial,
certain que d'ici peu,
toutes les péniches adopteraient ce mode
d'isolation efficace et surtout peu coûteux...
Et
bien
pas du tout... Je n'ai pas rencontré un seul bateau ayant
adopté ce système... Tant pis pour eux...
Par
contre, j'ai trouvé sur internet des commentaires
prédisant une corrosion rapide et perçante...
Alors, voilà le résultat au bout de 10 ans
:
En ce moment, les sedums sont en fleurs. Il y a sur ces quelques
mètres carrés une bonne vingtaine
d'espèces de crassulacées, et l'entretien se
résume à rien : les quelques plantes qui
déposent leurs
graines sur ce support meurent vite de soif...J'ai même mis
quelques lichens de haute loire (ci-dessus à gauche), durs
comme du bois quand il fait sec, et doux comme un tapis de laine par
temps
humide...
Les joubarbes lancent leurs futures fleurs qui seront
épanouies d'ici un mois. La corrosion ? en voilà
l'oeuvre : j'ai soulevé la bordure du tapis
végétal pour vous montrer : en effet, la couche
superficielle de peinture glycérophtalique a
vécu, mais l'époxy d'en dessous, qui a quinze
ans, dont dix sous la terre est toujours intacte... L'ensemble est
très joli, plus qu'écologique, et ça
dure, comme vous le voyez...
mercredi
25 juin 2014
Le
Musée de la Tour du Moulin
à Marcigny
Architecture magnifique
avec, en façade, ces
curieux bossages dont le rôle pouvait être
défensif au temps des bombardes, permettant de faire
rebondir les boulets, mais qui ici, me font
plus penser à des "mouches" que les belles utilisaient pour
masquer un grain de beauté... Opinion toute personnelle, et
d'ailleurs, les experts n'ont pas d'avis certain sur leur fonction...
Ce Musée abrite de très belles collections,
très classiques dans un musée de province :
collection de statues en différentes matières,
arts décoratifs, beaux arts, une évocation de la
fonction de
moulin un peu tirée par les cheveux par la
présentation d'une meule venant d'ailleurs, et en plus, sous
la magnifique charpente en chataignier, une
exposition-événement de porcelaines
contemporaines
réalisées par des artistes entre 1960 et nos
jours, dans les ateliers de la Manufacture de Sèvres... A
voir jusqu'en novembre 2014.
Un
outillage de moulin un peu
déplacé, me semble-t-il...
fermeture trois points ancienne
La magnifique
charpente de la tour
mardi
24
juin 2014
Il a bien plu la nuit
dernière, la
nature en avait vraiment besoin...Et tout le long des berges du canal,
entre l'eau et les pâtures, quel merveilleux endroit pour les
escargots !
Mais attention, pendant encore une semaine, interdit de faire autre
chose que de les regarder... pas plus, de toutes manières,
ils ne ronronnent pas ...
dimanche
22 juin 2014
Hier soir,
c'était la fête de la
musique, et depuis la péniche qui est pourtant à
quelques centaines de mètres du village, les flons flons
nous parvenaient un peu assourdis...
Six couples de copains de la régions - de Charlieu,
précisément - ont choisi la péniche
pour leur sortie amicale annuelle... Deux des épouses
étaient passées devant la péniche en
vélo peu après mon
arrivée à Melay, et comme ça se fait
si facilement ici, on a parlé, elles ont visité,
ça leur a plu, et voilà...
Les premiers ont émergé de bonne heure, mais il a
fallu attendre un peu pour que tout le monde soit là et le
petit déjeuner a bien duré deux heures ! mais
dans des conditions pareilles, qu'est-ce qui
aurait bien pu nous presser ?
jeudi
12 juin 2014
Hier, en milieu
d'après midi arrivait sur ma
boite Email un avis à la batellerie... Voyez à
quoi cela ressemble :
Bourg
le Comte, c'est tout près de Melay, et comment ne
pas se souvenir du passage de cette écluse au
dénivelé impressionnant :
7, 20 m ! vous
pourrez la voir d'en bas, depuis la péniche,
lorsque je l'ai passée le 8 janvier. Je suis donc
allé
voir...
L'une
des
porte aval est sortie de son gond supérieur, ou plus
exactement, c'est la pièce maintenant le gond dans la
maçonnerie qui a cédé...pourtant, un
cylindre
d'acier de 5 ou 6 cm de diamètre, c'est solide ! Oui, mais
celui-ci a 115 ans ! Ah ! la vieuzeté !
Et
ce sera sans doute un sacré travail pour refaire
cette pièce... Heureusement, nous ne sommes pas encore en
pleine saison
touristique !
Pour
plus d'informations sur l'histoire de ce canal de Digoin à
Roanne...
et
pour le
plaisir, j'en extrai cette phrase de l'auteur, Charles Berg, qui aime
bien être impertinent... "Les
écluses Chassenard 8, Beugnets 9 et Bretons 10 sont
désormais automatisées. En
conséquence, prévoir une heure de plus
qu'auparavant pour leur passage..."
mercredi 11 juin
Le
Musée de la voiture à cheval de Marcigny
Constitué
par la famille Lacroix, il montre une collection fabuleuse de
voitures attelées du XIX° siècle, dont
quelques unes
ont l'occasion de participer à des tournages de films ou
encore de rouler pour des événements festifs.
Témoins
de savoir-faire disparus, ces véhicules, comme toutes les
traces du passé, donnent à penser, à
rêver, de cette époque ou la production
n'était
qu'artisanale, donc d'une diversité extraordinaire,
diversité et rareté que les
spécialistes du "marketing" de nos constructeurs de voitures
modernes satisfont en personnalisant à outrance les
modèles de grandes séries, qualifiées
pour ce faire de séries limitées...
Il
faut
bien sûr aller voir cette belle mise en scène...
La parenté de formes est évidente entre ce buggy
fabriqué dans l'Ohio dans la deuxième
moitié du XIX° siècle, et cette Ford T de
1922, qui fut produite à partir de 1922 à plus de
15 millions
d'exemplaires !
Lors des premières années du XX°s, le
célèbre dessinateur animalier anglais, Cecil
Aldin, avait immortalisé ce carosse, le Road coach, voiture
lourde de 1500 kg,
Cette
superbe calèche parfaitement suspendue par ses huits
ressorts a été fabriquée par le
célèbre carrossier parisien, Muhlbacher,
et a appartenu au non moins célèbre
Eugène Schneider, fondateur des fonderies du Creusot qui
l'utilisait encore pour transporter de la gare du chemin de fer
à ses usines, ses célèbres clients
venant
faire quelques courses : canons, locomotives, etc..., et les augustes
fesses de Nicolas II de Russie ont pu apprécier la douceur
de ce siège capitonné !
Quelle diversité, quelle invention dans ces accessoires !
dimanche
8 juin
En fin de
journée, "d'argile et d'eau" a servi
de quai de débarquement... C'est la saison ! 80 personnes
ont débarqué de "l'Infatigable", venant de
Briennon, pour se rendre à une réception
à
la Mairie de Melay
Pas de victime, personne n'est
tombé à l'eau !
Un
peu plus tard, alors que
tout est calme, tranquille, j'ai pour moi tout seul le spectacle d'un
jeune funambule qui a tendu son fil
entre deux arbres, juste devant la péniche !
mardi
3 juin
Quand
ils étaient encore petits, mes enfants se moquaient beaucoup
de ma tendance prononcée et
répétitive, à arriver en
voiture dans un cul de sac, souvent impossible, dans une cour de ferme,
à ras d'un gué suspect, à
une clôture nous barrant le chemin, et donc
à une interminable marche arrière pour retrouver
la
civilisation...
Ce
n'était pas de la maladresse, mais seulement de la
curiosité, et heureusement pour moi, elle ne m'a pas
quitté, même si la marche arrière
devient plus
douloureuse pour mes cervicales !
Mais
aujourd'hui, pas de marche arrière hasardeuse, non,
mais une merveilleuse découverte !
Depuis
que
je suis arrivé à Melay, j'ai eu maintes occasions
de rejoindre Roanne par la D43, longeant pendant plusieurs centaines de
mètres, juste avant les
bâtiments de l'association Emmaeus, sur la gauche de la
route, un mur de clôture ne pouvant cacher qu'un
château ou quelque construction prestigieuse...
Un
panneau
indique l'hôtel de Cornillon, petit établissement
tout près de l'écluse du même nom, et
juste avant, un chemin à gauche...
La
végétation ne permet que difficilement de voir
assez loin un chateau incontestablement moderne, mais au bout de ce
petit chemin, voilà ce que je découvre
:
Une
dame charmante est dans la cour...Elle m'accueille avec un sourire...
et m'explique que ce pigeonnier est tout ce qui reste du
château de Cornillon
On
voit
dans la construction que la Loire est proche : si le beau calcaire
à entroques sert comme partout ici, à monter les
arêtes des murs, ce sont les galets de
Loire qui, associés à la brique, forment les murs.
Un
moment
après, son mari arrive sur un gros tracteur : M. et Mme
Chargueraud sont éleveurs, non pas de
bêtes de boucherie, mais de reproducteurs, et le mur
de l'étable porte les dizaines de trophées
gagnés dans les concours depuis trois
générations...
Leur
logement, superbe, est une ancienne école d'agriculture du
19° siècle...
Et
le château, bien plus récent, ne se laisse pas
approcher autrement qu'à travers un rideau d'arbres...
Une
belle
découverte à deux pas d'ici !
dimanche
1° juin 2014
J'ai bien vu que vous
faisiez la grasse matinée
ce matin, alors j'ai pris quelques photos pour vous ... Il faut
être du matin, pour admirer ça !
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